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Introduction to Zeina Fairy Tales or Voyage to the Unknown

 

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Zeina Hadad

 

Contes de Zeina

 

Ou Voyage

 

Vers

l’inconnu

 

 

Je dédie ce livre au Docteur Dahesh, Messager des mondes spirituels.

 

Je l'ai connu, et j'ai ressenti à travers lui une ambiance d’idées sublimes qui rappellent les belles pages des livres saints.

 

Les secrets de I’au-dela’ lui ont été révélés. Il nous en dévoile un certain nombre pour notre enseignement.

 

J'ai eu la certitude et la preuve que ses paroles sont et resteront 1’expression de la vérité.

 

Jai compris ce qu’il représentait, et j'ai voulu le suivre dans le monde idéal qui est le sien, monde spirituel immortel et bientheureux, monde des prophètes et des justes où lon trouve la fraternité universelle.

 

Le Docteur Dahesh est le miracle du XXe siècle. Il nous apporte un message, une doctrine et une sagesse qui ont certes existé depuis le commencement des temps, mais dont on ne se souvient plus, préférant feindre l'ignorance.

 

Il nous dépeint une vérité pareille au soleil qui éclaire nos jours et semblable à la lune et aux étoiles qui illuminent nos nuits! Vérité, mot divin, qui n'appartient qu'à Dieu!

 

Cette sublime vérité spirituelle, je l'ai touchée u doigt; elle est devenue pour moi une nécessité vitale et a transformé ma vie dans le sens qui assure mon bien et mon bonheur, en permanence.

 

A ['ombre de l'emblame sacré du Docteur Dahesh, j'ai visité des lieux enchanteurs pour y vivre comme dans un rêve.

 

Le Docteur Dahesh peut nous apparaître sous la forme multiple de six personnalités, six Docteur Dahesh qui peuvent être, au même moment, en six endroits différents ou indifféremment sur le même lieu.

 

Ce phénomène surnaturel je l'ai vu se produire devant moi plus d'une fois. De nomlreuses personnes l'ont vu également. L'incroyable devient vrai et réel

 

Pour remémorer ce fait inoubliable, je rappelle les six personnalités du Docteur Dahesh dans deux contes: Les Sculpteurs et La Gloire des six Rois.

 

Le Docteur Dahesh restera pour l éternité une source d 'inépuisalles inspirations!

 

Zeina Hadad

 

 

TÉMOIGNAGE
ÂMES D'ENFANTS!

 

 

 

Au Messager des mondes spirituels, Zeina a dédié une gerbe de contes rafraîchissants qui émane du fond de son être pour jaillir dans l’espace, tel un astre pétillant par ses couleurs, exhalant le plus délicieux de ses arômes.

 

A mon tour, je dédie ce dont mon âme a pu témoigner au Messager que je n'ai- point rencontré, à celui que je n’ai point vu ici-bas, au Docteur Dahesh, mon Bien-aimé.

 

De par le Tout-puissant, le Docteur Dahesh a rencontré ma conscience. Mon ouïe a capté son appel, ses yeux ont éclairé mes livres saints, mon regard a croisé son univers, sa vérité a animé mon âme et son image a inondé mon esprit!

 

De par ses innombrables écrits, je l'ai sûrement reconnu et, de par son musée édifié, je l'ai certes retrouvé.

 

Zeina le dit bien: Il est le miracle du XXe siècle. Et j'aimerais ajouter qu'il est la merveille des siècles à venir vivante est sa parole; vivante, elle le sera!

 

Son inépuisable fontaine a inspiré une âme d enfant qui nous a révélé avec une fidélité scrupuleuse, des contes empreints de sublimes aspirations. Cette fidélité et ces aspirations font que chaque conte, chaque métaphore, chaque expression et chaque mot nous transportent et nous élèvent loin des devoirs et des soucis de la vie, nous dévoilant des Édens jusqu alors inconnus!

 

Dans son Voyage vers l'Inconnu, Zeina reflète une âme simple et candide qui dissimule une sincérité pure lui permettant de comprendre I’au-delà et ses multiples dimensions. Sa sincérité est irréprochable. Elle atteint son paroxysme quand l'humble être de Zeina demeure en extase et nous rappelle qu'après tout elle appartient à la terre et que son langage est terrestre!

 

Avec Zeina, l'on plane et l on s'accroche à son spoutnik vivant. Ses rêves deviennent nos convictions profondes, et sa réalité tisse notre unique rêve d’espérance!

 

Pareille à l'âme d'enfant de Zeina, la mienne a vogué dans l'univers de ses contes et n’y a point trouvé de limites. Pour une fois, j'étais prêt à quitter ici-bas et ne point y retourner, le quitter pour un autre de ses contes, quel qu'il fût, afin d'assouvir ma soif d'appartenir à un au-delà tant désiré, en quête de la vérité. Mais peut-être fallait-il y revenir, ne serait-ce que pour en témoigner

 

Je me refusais à le faire, préférant admirer les êtres divins de ces lieux enchanteurs, essayant de cueillir leurs vertus bénites! Et, à travers ces moments d'opposition et de résistance, j'ai pu me dégager de mon amertume et de ma tristesse engendrées par la réalité e d'un insignifiant retour.

 

Puis, à travers mes cent larmes versées, j'ai lu dans Argus ou l’ Arbre:

 

Maintenant, réveille-toi enfant dont le sommeil a été un si beau voyage !

 

Les multiples visions de Zeina avivent en nous certaines réminiscences qui demeurent toutefois dissimulées au sein de nos âmes. Son style reflète une mélodie qui nous transporte dans les airs et nous lait nous promener à travers les oeuvres du Créateur Tout-Puissant. Sa description est telle que l’on se sent vivre dans le désir de partager ses fractions de moments éternels, pleines de bonheur intense.

 

Ainsi, les étoiles et les nuées, la rose et la rosée, les couleurs et les parfums, l'or et l'argent, la guerre et la paix, les fruits et les rêves ont tous eu leur raison d'exister!

 

L'horloge terrestre parait dérisoire face à des mondes où l’on ne connaît que le jour!

 

La muse de certains poètes et écrivains est bien réelle ! Elle est la messagère des livres dans notre monde. Elle personnifie un globe étincelant appelé Bibliothèque Céleste!

 

Qui est ce majestueux sphinx d'Égypte, et quel monde régit-il ?

 

Quel est le plus grand des arts, et d'ou provient-il?

 

Dieu merci! Le voile s'est levé sur tant de mystères non divulgués, élucidant des origines éclipsées, réveillant des légendes jusqu'alors assoupies!

 

Quel beau livre nous fut prodigué quand les trésors que recèle chaque conte nous furent dévoilés! Il provient d'un ciel qui nous tend constamment la main.

 

Le jour où l'humanité sera touchée par ces contes, elle réalisera et appréciera à jamais la venue de tous les divins messagers.

 

Et, pour l'amour de l'humanité, il quitta les cieux pour descendre ici-bas.

 

Réveille-toi, humanité! Comprends ton être! Tends la main vers ce ciel tu seras la vraie humanité!

 

Alors, de son astre, Adam verra et sera heureux de contempler les fuits de ses multiples sacrifices:

 

Maintenant Adam, de ton astre tu peux te réjouir en voyant les fleurs et les fruits de tes descendants. Ils sont une consolation et un gage d'espérance.

 

Guy ! Naccache, 23 avril 1996

 

 

INTRODUCTION

 

 

 

Certains soirs, en proie à des insomnies, je contemplais le firmament, oeuvre de Dieu. je voyais mon esprit s’envoler d'une étoile â l'autre. De ces voyages, j ai recueilli quelques souvenirs que je me suis empressée décrire afin de ne pas les oublier.

 

Mon imagination possède des ailes infatigables et ne se lasse pas de ces promenades.

 

C'est le XXe siècle, siècle des grandes inventions, siècle de la course vers l'espace et le cosmos.

 

Les cosmonautes n'ont-ils pas atteint la lune, et ne cherchent-ils pas â atteindre d'autres astres afin de nous communiquer les secrets de l’au-delà?

 

Sans le vouloir, mon imagination se transforme en spoutnik et s'élève au-delà de la raison.

 

Est-ce une chimère, est-ce un rêve, ou bien est-ce la réalité?

 

Tout ce que je sais, c'est que ma pensée, voguant dans l'espace et sondant l’univers et ses mondes, me transmet leurs messages. Je les note fidèlement en tenant compte de mon esprit qui navigue depuis des milliers et des milliers d'années pour atterrir ici ou lâ et s’envoler ensuite; c est ainsi qu'il a pu étre au courant de tant de choses.

 

Oui, mon imagination est vieille, vieille. Elle est née dès le commencement du monde et ne meurt point.

 

Ces mondes que je décris ne sont-ils pas les Édens peuplés de merveilleux?

 

Lisez ces quelques contes, vous verrez que l'imagination est l'image dune certaine réalité !

 

Zeina Hadad

 

 

 

LA NAISSANCE DES FRUITS

 

Voici le Paradis terrestre.

Adam et Ève, la main dans la main, parcouraient, heureux, ce lieu enchanteur, admirant les plus beaux paysages, écoutant les concerts angéliques et se délectant des fruits les plus savoureux.

Chaque arbre, magnifiquement chargé, s'inclinait sur le passage du couple bienheureux, lui offrant ce qu'il avait de meilleur.

En tout temps, les branches ployaient sous le poids des fruits qui n'avaient point de saison.

Oh, que ces arbres étaient splendides! Un zéphyr printanier faisait se balancer leurs rameaux entrelacés. Leurs feuillages touffus aux couleurs féeriques auréolaient les fruits, rehaussant leur aspect tentateur. Ils étaient de petits astres lumineux et flamboyants. Une brise légère les parfumait. Des oiseaux gourmands au plumage paradisiaque venaient les goûter et s'enivraient de leur nectar, puis s'envolaient vers Adam et Eve pour leur chanter les plus mélodieuses symphonies.

Aucune espèce d'arbres ne manquait au paradis. Toutes existaient. Elles étaient fières de parader dans cet Eden. Ô merveille! Ces arbres marchaient, car leurs racines n'étaient point terrestres, mais célestes. Ils accompagnaient Adam et Eve, sautant ou courant à leur suite, s'attachant à leurs pas légers, et laissant rouler devant eux leurs joyaux aromatiques. Adam et Eve les attrapaient au vol et y mordaient dans la joie.

Pour le cerisier, quelques branches ployaient sous le poids des cerises qui étaient plus belles que des rubis.

Sur le sommet de chaque arbre trônait une reine au visage ensorceleur, parée d'une longue et soyeuse chevelure, le front ceint d'une couronne de fruits de son arbre.

Les oranges, ainsi que les mandarines, ensoleillaient la tête de leur fée, tandis que des raisins d'or s'enroulaient autour du front et de la taille de leur reine. Le coing doré s'offrait pour couronner sa bien-aimée.

Le grenadier cernait de ses fleurs rouges et lumineuses le front de sa belle et égrenait ses perles à ses pieds.

Si je devais nommer toutes ces reines, je n'en finirais jamais. Ce que je sais, c'est qu'elles étaient également belles et resplendissantes. Chacune d'entre elles tenait dans sa main une baguette d'or sertie du fruit qui lui appartenait. Elle entourait son arbre de soins et d'amour pour rendre ses fruits plus succulents encore et les offrir à Adam et Ève chéris par elles toutes.

De tous les arbres, seul le pommier demeurait à l'écart. Dieu avait interdit à Adam et Eve d'y toucher. Le pauvre pommier était aussi beau que les autres arbres, mais il ne voulait point tenter les hôtes du paradis. Alors vint le perfide serpent qui persuada Ève de manger de ses pommes. A son tour, Eve persuada Adam qui se laissa tenter et mangea du fruit défendu.

Ainsi le malheur naquit pour Adam et Ève, pour les enfants qu'ils engendrèrent, et pour le monde entier.

Adam et Ève furent chassés de l'Eden. Ils apprirent à souffrir de la faim et de la soif et connurent la douleur. Ils se souvenaient alors des beaux fruits qu'ils mangeaient jadis dans un monde de rêve.

Le paradis était triste depuis leur départ. Fleurs et fruits, oiseaux et bêtes arrosaient de leurs larmes vainement le sol.

Les reines avaient pitié d'Adam et d'Ève et désiraient les réconforter quelque peu de leurs fruits. Mais comment les leur faire parvenir?

Comme le paradis est bien gardé par les anges, les arbres ne peuvent franchir ses frontières. Mais le ciel est libre. Alors toutes les reines se réunirent et tinrent conseil. Il n'y a d'autres messagers pour elles que les oiseaux. Elles en rassemblèrent un grand nombre et leur firent part de leur décision.

Ces petits êtres ailés étaient heureux d'offrir une joie au couple banni. Chaque reine chargea de son meilleur fruit un oiseau. Celui-ci le tint fermement dans son bec.

Ainsi équipés, les oiseaux s'envolèrent, disant adieu, eux aussi, au céleste paradis, mais heureux de revoir leur père Adam.

Ils mirent un temps infini pour atteindre notre terre. La fatigue du voyage et la mort surprirent plusieurs d'entre eux en chemin. Les fruits tombèrent de leurs becs et se gâtèrent. Ici-bas, le climat n'est point céleste pour éterniser quoi que ce soit; tout meurt. Ignorant cela, les oiseaux furent pris au dépourvu.

Mais certains pépins et noyaux qui tombèrent s'enracinèrent dans le sol, se propageant en différents pays. D'autres oiseaux, enfin, parvinrent à destination: Adam et Ève. Exténués de les avoir longtemps cherchés, les oiseaux moururent à leurs pieds, tenant dans leur bec la précieuse charge. Adam et Eve pleurèrent longtemps à la vue des oiseaux qui s'étaient sacrifiés pour eux. Ils mangèrent les fruits sacrés, se rappelant de doux souvenirs, et jetèrent sans y songer les noyaux et les pépins qui poussèrent et grandirent.

C'est ainsi que naquirent les fruits de ce monde.

Mais nous pouvons dire qu'une fée pourvue d'une baguette magique veille d'un lointain paradis sur chaque arbre dont elle est la reine.